Un barrage imprimé en 3D verra le jour en Chine dans 2 ans

L’impression 3D est appelée à un grand avenir dans le domaine de la construction. D’ailleurs, cette technologie a déjà fait ses preuves ces dernières années de par son utilisation, pour ne citer que la mairie de Dubaï qui est aujourd’hui la plus grande construction imprimée en 3D jamais réalisée.

Ceci dit, selon les dernières informations venant de Chine, ce titre pourrait bien passer à une autre construction si un projet actuellement sur feu aboutit. En effet, les chinois prévoient de construire un barrage, également entièrement imprimé en 3D, un barrage hydroélectrique de 180 m de haut.

barrage-hydroelectrique
©chuyu/123RF.COM

Cerise sur le gâteau, l’intelligence artificielle sera également en première ligne dans le processus de construction de cet ouvrage d’envergure.

À lire aussi : Il est maintenant possible de devenir propriétaire immobilier grâce à l’impression 3D

Impression 3D et IA, la combinaison gagnante pour les constructions de demain

Quand il sortira de terre, ce barrage hydroélectrique, situé à Yangqu sur le plateau tibétain, sera incontestablement le fruit d’une parfaite combinaison de diverses technologies. En effet, outre l’utilisation de l’impression 3D dans le processus de construction de l’ouvrage. Mais en outre, l’IA aura également la part belle dans la gestion et la conduite des travaux.

Les engins impliqués dans les travaux de construction seront ainsi commandés par une intelligence artificielle conçue pour le besoin du projet.

Vous l’aurez compris, il n’y aura pas d’agents humains au volant des tracteurs, bulldozers et autres rouleaux compresseurs, tout le boulot sera effectué par des machines. L’intelligence artificielle sera appelée à superviser l’ensemble des opérations, à chaque stade de son avancement, pour toute la durée du processus de construction de ce barrage.

À lire aussi : Le fameux “David” de Michel-Ange a été reproduit en version (très) réduite à l’aide de l’impression 3D

Les erreurs humaines seront ainsi évitées arguent le chercheur à l’origine de ce projet, et par la même occasion, les accidents qui peuvent survenir.

À terme, la construction devant durer jusqu’en 2024, ce barrage devrait produire environ 5 milliards de kWh par an. Si tout se passe bien, ce projet devrait ouvrir la voie à l’utilisation du même procédé pour la construction d’autres ouvrages comme les routes indique le chercheur.

Pour plus de détails concernant ce projet, l’étude en question est récemment parue (ici) dans le Journal of Tsinghua University (Science and Technology).

Source

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.