Un drone aurait heurté un avion commercial au Québec

Le Québec applique une législation stricte en matière de drone, mais il semblerait que ce ne soit pas suffisant. Selon le site AINOnline, un drone civil appartenant à un particulier aurait en effet heurté un avion volant pour la compagnie aérienne Skyjet aux abords d’un aéroport. Il s’agirait du tout premier cas de collision recensé sur le territoire canadien.

L’affaire remonte à la semaine dernière. Un Beechcraft King Air 100 de la compagnie aérienne de Skyjet s’apprêtait à atterrir sur une piste de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec lorsqu’il est entré en contact avec un appareil volant.

Avion drone

Les Beechcraft King Air 100 n’ont rien à voir avec les avions utilisés pour couvrir les vols longs-courriers.

Un drone est entré en collision avec un avion canadien

Relativement compacts, ils peuvent en effet accueillir un maximum de treize passagers et de deux pilotes. La propulsion de l’avion est en outre assurée par deux turbines de 680 chevaux, des turbines entraînant des hélices tripales extérieures. Sur ce vol, huit personnes se trouvaient à bord.

L’avion était donc en train d’amorcer sa descente en direction d’une piste de l’aéroport Jean-Lesage lorsque sa route a croisé celle d’un appareil volant non identifié.

Fort heureusement pour les personnes présentes à bord, le choc n’a pas infligé de lourds dommages à l’avion et le pilote a donc pu compléter la procédure d’atterrissage et se poser sur la piste sans encombre.

Les autorités de l’aéroport ont immédiatement envoyé des agents sur place pour étudier les débris de l’appareil. L’enquête est toujours en cours et on ne sait donc pas si le propriétaire du drone a été identifié.

L’avion a pu atterrir sans encombre

Marc Garneau, le ministre canadien des Transports, a pris la parole pour s’exprimer sur cette affaire : “C’est la première fois qu’un drone frappe un aéronef commercial au Canada et je suis extrêmement soulagé que l’aéronef n’ait subi que des dommages mineurs et ait pu atterrir en toute sécurité”.

Il a également indiqué que les conséquences de cette collision auraient pu être catastrophiques si le drone avait percuté une des hélices ou même le cockpit de l’avion.

Le Québec, comme bon nombre de pays, a mis en place une réglementation pour les drones et les propriétaires de ces appareils n’ont pas le droit de voler à plus de quatre-vingt dix mètres d’altitude ni même d’entrer dans un espace aérien contrôlé ou réglementé. Ils doivent en outre s’assurer de rester à un minimum de 1,8 kilomètre des héliports ou des aérodromes.

Le pilote de ce drone n’a donc pas respecté la législation mise en place et il s’expose donc à une forte amende, mais aussi à une peine de prison compte tenu de la gravité de l’affaire.

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