Un harceleur condamné à faire de la prison pour avoir placé un AirTag sur sa victime afin de la suivre partout

Au Royaume-Uni, un homme âgé de 41 ans a été condamné à une peine d’emprisonnement ainsi qu’à une interdiction d’approcher son ancienne petite amie pour cause de harcèlement. Le mis en cause n’a visiblement pas digéré sa rupture avec celle qui fut sa dulcinée par le passé.

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©adrianhancu/123RF.COM

Très jaloux, il a eu la mauvaise idée de placer un traceur Apple AirTag sur la voiture de son ex-petite amie afin de surveiller ses moindres faits et gestes. Se croyant le plus intelligent, il finira par tomber dans son propre piège quand son stratagème sera découvert par la fille de sa victime. Résultat des courses, il écope de neuf semaines de prison et d’une mesure d’éloignement.

La jalousie est une mauvaise conseillère

Cette phrase, Christopher Paul Trotman doit sûrement être en train de méditer là-dessus à cette heure-ci. Selon les informations rapportées ce 11 août 2022 par le Daily Mail, il s’agit du nom du harceleur à l’AirTag condamné par la Cour d’assises de Swansea.

Lors de l’audience, la Cour est parvenue à déterminer les raisons qui ont poussé l’ex-petit de Gwynedd Avenue à se comporter de la sorte. Après une relation qui a duré près de 10 ans, Gwynedd décide de se séparer de Trotman en août 2020. Elle ne supportait plus le besoin constant de son partenaire d’avoir le contrôle total sur sa vie. Mais Trotman n’est pas du même avis, il n’est pas prêt à tourner la page.

Les jours qui ont suivi leur rupture, il a passé son temps à bombarder son ancienne petite amie de questions sur ce qu’elle faisait de ses journées. Il lui a même proposé de l’argent pour qu’elle quitte son emploi au pub parce qu’il ne supportait pas de la voir discuter avec d’autres hommes. Mais tout cela n’était rien à côté de ce qui attendait la jeune fille.

Un jour, elle reçut une alerte de confidentialité d’Apple sur son iPhone. Mais ne sachant pas exactement la signification de cela, elle ignora le message. Même après avoir reçu un SMS de Trotman l’accusant de coucher avec d’autres hommes, elle ne se douta de rien. Ce n’est que quand la fille de la victime reçut la même alerte que la supercherie de Trotman éclata au grand jour.

L’AirTag de l’accusé a été retrouvé collé sous le garde-boue arrière de la voiture de Gwynedd. Dépêchée sur les lieux, la police a réussi à prouver que le traceur était effectivement relié à l’iPhone de Trotman. Après nié dans un premier temps, le petit-ami jaloux a fini par plaider coupable.

Malgré les mesures préventives prises, les mauvais usages de l’AirTag demeurent

Peu de temps après avoir constaté l’acte de Christopher Paul Trotman, la police l’a mis aux arrêts compte tenu de ses antécédents de violence grave. Il a été détenu provisoirement pendant neuf semaines avant que son procès n’ait lieu. Il devrait donc être libéré d’après le verdict. Toutefois, il doit éviter tout contact avec son ex s’il ne veut pas retourner en prison.

Cette nouvelle affaire impliquant un Apple AirTag rappelle une autre qui a eu lieu aux États-Unis, il y a seulement un mois. Depuis leur lancement, les AirTags ont été impliqués dans de nombreuses histoires de harcèlement ou de vol. Conscient de cela, Apple a mis en place différentes mesures pour protéger les victimes. Pourtant le phénomène perdure…

Source : 9To5mac

 

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