Un iceberg géant libère 152 milliards de tonnes d’eau douce près d’une île reculée de l’Atlantique

Selon une étude publiée vers le début du mois de janvier 2022, l’ancien plus grand iceberg du monde, dénommé A68a, continue actuellement de fondre dans l’océan. Récemment, ce phénomène a généré la libération de 152 milliards de tonnes d’eau douce dans les environs de l’île subantarctique de Géorgie du Sud.

Cette énorme quantité d’eau douce libérée aurait une répercussion considérable sur l’écosystème et la vie sauvage dans cette région. Cela a amené la chercheuse Anne Braakmann-Folgmann à mener l’étude en question dans le but d’identifier les éventuels impacts.

Iceberg A68a
Crédits European Space Agency

Le parcours de l’iceberg A68a

L’iceberg géant A68a s’est formé en 2017 en Antarctique après s’être séparé de la plateforme glaciaire dénommée Larsen-C. A68a était le plus grand iceberg de la planète au moment de sa formation. A partir de là, les scientifiques n’ont pas arrêté de suivre l’évolution du bloc de glace.

Après sa formation, l’iceberg est resté flotter dans les environs de la Mer de Weddell. Il a ensuite traversé le Passage de Drake entre la partie sud de l’Amérique du Sud et la partie nord de l’Antarctique pour finir son voyage près de l’île de Géorgie du Sud en Décembre 2020.

Les éventuels impacts de la fonte de l’iceberg A68a sur l’environnement

En s’approchant de l’île de Géorgie du Sud, A68a a suscité les craintes des chercheurs par rapport à l’impact qu’il pourrait engendrer sur l’environnement local. Les scientifiques ont surtout craint que la partie immergée de l’iceberg ne s’échoue sur le fond marin, et ne bloque les courants et les routes utilisées par les prédateurs. Mais d’après le British Antarctic Survey, ce n’est pas ce qui s’est passé.

Lorsque l’iceberg A68a a rencontré les eaux plus chaudes du Passage de Drake, il a commencé à fondre rapidement sur une période de trois mois entre 2020 et 2021. Le grand volume d’eau douce généré par cette fonte a éventuellement impacté l’écosystème de la région.

Anne Braakmann-Folgmann prévoit ainsi de mener d’autres études pour déterminer exactement les impacts de cette fonte sur l’écosystème du site. La chercheuse a aussi indiqué que le chemin suivi par A68a à travers le Passage de Drake pourrait aussi aider les chercheurs à en savoir plus sur les futurs icebergs et leur influence sur les océans polaires.

SOURCE: The Verge

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