Un iPhone 7 est confisqué, le père attaque l’école en justice

L’iPhone 7 d’un élève a été confisqué par le directeur d’une école basée à Singapour. La durée de la punition était fixée à trois mois. Contre toute attente, le père de l’enfant a décidé de poursuivre l’école en justice.

Les téléphones sont de plus en plus présents dans nos collèges et dans nos lycées. Afin d’éviter les débordements, la plupart des établissements scolaires ont mis en place un règlement intérieur strict. Les élèves n’ont ainsi pas le droit de consulter leur téléphone durant les cours et ils doivent également veiller à ce que leur sonnerie soit désactivée pour ne pas perturber le bon déroulement de leurs leçons.

iPhone 7 confisqué

Ces règles ne sont pas propres à la France. Elles existent aussi dans les écoles étrangères.

L’élève a utilisé l’iPhone 7 pendant le cours

Les établissements de Singapour appliquent un règlement similaire eux aussi et les contrevenants s’exposent naturellement à de lourdes punitions. En conséquence, le proviseur d’une école de la cité-État a décidé de confisquer l’iPhone 7 d’un élève lorsque ce dernier a eu la très mauvaise idée de l’utiliser durant les heures de cours.

Désireux de faire un exemple, ce dernier a décidé de confisquer l’appareil pendant une durée de trois mois.

Cependant, le proviseur ignorait que le terminal n’appartenait pas à l’élève. En réalité, il s’agissait du téléphone du père et ce dernier l’avait prêté à son fils pendant un ou deux jours le temps de remplacer le sien.

Le téléphone confisqué pendant trois mois

En conséquence, le père a rédigé un courriel à l’attention du chef d’établissement afin de lui expliquer posément la situation. Il demandait aussi dans sa missive à ce que l’appareil lui soit restitué dans les plus brefs délais, pour des raisons assez évidentes.

Toutefois, l’établissement ne lui a jamais répondu. Ni à ses courriels, ni même à ses coups de téléphone. À court d’idée, l’homme s’est donc rendu chez son avocat et il lui a ensuite demandé d’écrire une lettre à l’école pour faire avancer les choses. Une fois de plus, le courrier est resté lettre morte.

Faute de mieux, le père a donc pris la décision de lancer des poursuites à l’encontre du proviseur. L’affaire passera prochainement devant un tribunal de la cité-État.

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