Un nouveau coronavirus détecté en Malaisie

La Covid-19 a mis à genoux la plupart des pays. Une situation catastrophique que l’on doit à un coronavirus, le fameux SARS-CoV-2. Vraisemblablement né en Chine, ce dernier s’est rapidement étendu à travers l’Asie avant de passer par l’Europe, l’Afrique et l’Amérique du Nord, laissant dans son sillage des millions de victimes.

Et à présent, un tout nouveau coronavirus vient d’être détecté en Malaisie.

Photo d’Aneta Esz. Crédits Pixabay

Les coronavirus sont légion. Si le SARS-CoV-2 est sans doute le plus connu d’entre tous désormais, il a succédé à plusieurs autres virus.

Un nouveau coronavirus détecté en Malaisie

Forbes avait d’ailleurs consacré un sujet très intéressant sur le sujet en mars dernier, un article dans lequel nos confrères expliquaient que les premières études menées sur les coronavirus remontaient aux années 30.

Depuis, bien sûr, de nombreux virus se sont succédé, comme le 229E découvert dans les années 60 ou même l’OC43, détecté un peu plus tard. Virus qui ont donné vie à des épidémies, comme celle du SRAS en 2003.

Toutefois, de tous ces virus, le SARS-CoV-2 aura clairement été parmi les plus meurtriers.

Le SARS-CoV-2 n’était pas le premier, et il ne sera pas le dernier

Or justement, lorsque la pandémie a commencé à prendre de l’ampleur, le Dr Gregory Gray, un épidémiologiste spécialisé dans les maladies infectieuses et travaillant pour le Global Health Institute de l’Université Duke, a commencé à s’intéresser de près à cette famille de virus.

Et c’est alors qu’il a eu une idée un peu folle : demander à un de ses étudiants de créer un test capable de détecter tous les coronavirus, même ceux qui n’ont pas encore été trouvés.

L’étudiant, qui s’appelle Leshan Xiu, a relevé le défi et il a réussi à mener à bien sa mission. Fermement décidés à éprouver la fiabilité du test, Gray et Xiu ont donc analysé plusieurs lots d’échantillons avec, des échantillons prélevés l’année dernière.

8 échantillons positifs

Dès le premier lot, les chercheurs ont alors eu la surprise de détecter les traces d’un nouveau coronavirus, un coronavirus associé à plusieurs cas de pneumonie chez les patients à l’origine des échantillons. Après l’avoir étudié, le duo en est venu à la conclusion que ce virus avait de grandes chances d’être un tout nouveau coronavirus. Les détails de leur recherche ont été publiés dans la revue Clinical Infectious Diseases, et rapportés ensuite par le site NPR.

Leurs conclusions sont bien entendu à prendre avec précautions, elles n’ont pas encore fait l’objet de discussions dans la communauté scientifique, mais les chercheurs indiquent que les prélèvements où ont été détectées les traces de ce virus provenaient tous de Malaisie. En outre, sur les 301 échantillons testés par leurs soins, 8 contenaient des traces de ce coronavirus. Soit un taux de l’ordre de 2,7 %.

De nouvelles études sont nécessaires

L’origine exacte de ce coronavirus est en revanche sujette à discussion.

Les chercheurs pensent en effet qu’il a transité par un hôte intermédiaire avant d’infecter la population humaine. Le candidat le plus probable étant le chien. En revanche, pour le moment, nous sommes très loin de la contagiosité du SARS-CoV-2, ce qui ne veut évidemment pas dire que ce nouveau coronavirus, en supposant que cela en soit réellement un, ne doit pas être étudié.

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