L’air que nous respirons n’est pas toujours totalement propre. Il y a parfois des pathogènes qui s’y trouvent, et c’est d’ailleurs ce qui cause la transmission des maladies respiratoires comme la COVID-19. Mais il est parfois difficile de purifier l’air, surtout lorsqu’il s’agit d’un lieu fermé. Au cours de la pandémie de COVID-19, il a été déconseillé d’organiser des événements réunissant plusieurs personnes dans une salle fermée.
Dernièrement, des chercheurs ont mis au point un nouveau type de lumière ultraviolette dénommé Far-UVC. Selon eux, cette lumière ultraviolette peut tuer sans danger les agents pathogènes aéroportés qui se trouvent à l’intérieur.

La lumière ultraviolette Far-UVC pourrait radicalement changer notre manière de lutter contre la transmission d’agents pathogènes en suspension dans l’air à l’intérieur, comme l’expliquent les scientifiques.
Une technique révolutionnaire
Les chercheurs ont affirmé que c’est une technologie qui pourrait nous aider à mieux freiner la propagation de la COVID-19. Les mesures utilisées actuellement sont efficaces mais ne conviennent pas à tout le monde. Pour ce qui est de la nouvelle technologie, son installation serait aussi simple que de changer une ampoule. L’efficacité de son rayonnement antimicrobien serait aussi élevée. Selon le biophysicien David Brenner du Columbia University Medical Center, Far-UVC réduit rapidement la quantité de microbes actifs dans l’air intérieur à presque zéro.
Même si cela fait un certain temps que les propriétés germicides de la lumière UVC sont connues, son utilisation a fait l’objet de contrôles stricts à cause de la capacité de son rayonnement à provoquer des brûlures, et même un cancer de la peau. Mais, récemment, des recherches sur des Far-UVC à longueurs d’onde plus courtes ont suggéré que ce sous-ensemble ne causait pas de problèmes aux cellules de la peau humaine et celles des souris tout en gardant sa capacité à tuer les agents pathogènes dans l’air.
Des résultats spectaculaires lors des tests à grande échelle
Pour tester l’efficacité de la technologie dans une pièce de taille normale, les scientifiques ont effectué des essais à plus grande échelle que ce qui avait été fait jusqu’ici. Ils ont installé cinq lampes Far-UVC dans une chambre qui mesurait 3 fois 4 mètres et y ont relâché un flux de bactéries Staphylococcus aureus en aérosol. Il s’agissait d’une chambre de la même taille qu’une chambre d’hôpital pour une personne où différents types de systèmes de ventilation peuvent être installés pour mener des tests à l’échelle réelle.
Les résultats ont montré une réduction jusqu’à 98,4 % de la charge en microbes pathogènes et ce, en quelques minutes. Le système a également pu maintenir un niveau ambiant de réduction de 92%, ce qui correspond à la norme établie par l’International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection (ICNIRP).
Le physicien Kenneth Wood de l’Université de St Andrews au Royaume-Uni a déclaré que leurs essais ont produit des résultats spectaculaires, dépassant de loin ce qui est possible avec la ventilation seule.
Bien que la technologie soit prometteuse, les scientifiques ont tout de même indiqué qu’il y avait encore des difficultés à surmonter avant de pouvoir utiliser les Far-UVC en situation réelle. En particulier, il faudra encore s’assurer que l’installation produise un niveau adéquat d’exposition aux radiations.
SOURCE: Sciencealert
Si on en met partout, le système immunitaire ne sera plus utilisé et se mettra à attaquer nos propres cellules… il faut avoir un minimum de microbes dans notre environnement.