Un pêcheur anglais attrape un requin albinos

Sur la terre ferme, beaucoup de cas d’albinisme sont remarqués chez les animaux, notamment chez les mammifères. Dans les zoos, on voit fréquemment des lions ou des tigres entièrement blancs gardés en captivités pour éviter qu’ils ne soient victimes de la chasse illégale.

Cette rareté esthétique attire la convoitise des braconniers, car ils peuvent en tirer un prix très attractif auprès de collectionneurs prêts à tout pour posséder un animal exceptionnel. Une orque albinos, appelée Chimo avait été capturée dans les années 70, près du Canada. Elle est décédée, après seulement quelques mois de séquestration dans un parc aquatique qui ne lui convenait pas.

Photo by Jakob Owens on Unsplash

Quand il a remonté le poisson au bout de sa ligne, Jason Gillepsie aurait pu penser à en tirer profit. Cependant, après avoir pris quelques photos, il s’empresse de rendre sa liberté au requin albinos.

Un pêcheur très chanceux

Les requins dépigmentés sont des animaux peu communs, car en 30 ans de mer, le pêcheur n’a jamais eu l’occasion d’en attraper un. On peut dire qu’il a eu de la chance, puisque le dernier spécimen capturé avant le sien pesait moins de trois kilos. En plus, c’est dans l’Atlantique qu’on en rencontre le plus souvent, alors que lui naviguait dans la Manche, à proximité des côtes anglaises.

L’albinisme est un véritable handicap pour un squale qui veut chasser efficacement. Ses proies le repèrent aisément à cause de sa blancheur, et quand il est encore petit, c’est une cible facile pour les prédateurs. Même si un requin de sa race pourrait vivre 55 ans, les spécimens albinos sont plus vulnérables et meurent plus jeunes.

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L’albinisme chez les animaux marins

Le plus ancien animal marin albinos connu est sans doute Mocha Dick, le cachalot vivant dans la première partie du XIXe siècle. Très farouche, il était capable de couler des baleiniers qui convoitaient sa chair et sa graisse.

Actuellement, une baleine à bosse, possédant cette particularité génétique, est très célèbre, car elle est souvent aperçue aux abords des côtes australiennes. C’est un mâle qui s’appelle Migaloo (ami blanc en aborigène), et il est interdit aux bateaux de s’approcher à moins de 500 mètres, sous peine de récolter une amende de plus de 9 900 euros.

Pour les animaux marins, cette couleur particulière est un peu plus rare à observer, car ces créatures sont moins présentes dans les parcs animaliers artificiels. Les scientifiques ont seulement recensé trois orques entièrement blanches depuis les années 70.

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