Le piratage massif des comptes Twitter de nombreuses célébrités en 2020, ayant permis des arnaques d’ampleur, demeurera un tournant dans l’histoire de l’insécurité numérique.
Graham Clark, le hacker soupçonné d’être derrière ce méfait, a plaidé coupable et écopé de 3 ans de prison. Mais un complice présumé, Joseph James O’Connor alias PlugwalkJoe, vient tout juste de passer aux aveux, dévoilant toute l’étendue du piratage et le manque criant de sécurité sur Internet.
Un petit historique de l’affaire
Découvrez les coulisses sombres de l’affaire qui a ébranlé le monde du piratage informatique : Joseph James O’Connor, alias PlugwalkJoe sur la toile, a reconnu avoir joué un rôle actif dans le scandaleux piratage de Twitter en 2020. Selon les enquêteurs, l’homme aurait déboursé la somme de 10 000 dollars pour accéder à un compte Twitter convoité, avant de faire équipe avec ses complices pour mettre la main sur d’autres comptes en toute illégalité.
Mais ce n’est pas tout : O’Connor aurait également trempé dans le piratage d’un compte TikTok suivi par des millions de fans, ainsi que dans un compte Snapchat, en utilisant une technique redoutablement efficace appelée “SIM swapping”. Dans ces deux affaires, O’Connor et sa bande ont méthodiquement volé des informations sensibles appartenant aux victimes, qu’ils ont ensuite utilisées pour les faire chanter.
Mais ce n’est que le début des malversations de l’homme : il est également accusé d’avoir infiltré une entreprise spécialisée dans la cryptomonnaie pour dérober pas moins de 794 000 dollars de devises numériques. Pour y parvenir, O’Connor et ses acolytes ont eu recours à la technique du “SIM swapping” pour cibler trois cadres de l’entreprise, avant de réussir à piéger l’un d’entre eux. En utilisant les identifiants du cadre compromis, ils ont pu s’introduire illégalement dans les comptes et les systèmes informatiques de l’entrepris, leur laissant le champ libre pour toutes leurs manœuvres.
Une leçon cinglante sur la sécurité en ligne
Les agissements criminels de ce gang de hackers mettent brutalement en lumière la nécessité pour les entreprises et les particuliers de sécuriser leurs données à l’aide de mots de passe solides, en évitant les liens suspects et en ne partageant pas d’informations personnelles en ligne.
Les gouvernements doivent quant à eux resserrer les lois et les règlements afin d’endiguer la cybercriminalité en plein essor et protéger les citoyens contre les attaques numériques de plus en plus perfectionnées. Les réseaux sociaux doivent renforcer la protection des comptes en intégrant l’authentification à deux facteurs et d’autres mesures de sécurité.