Un rapport établit que le piratage des animes et mangas causerait une perte de 14 milliards d’euros…

Le piratage a encore de beaux jours devant lui. Les régulateurs ont beau mettre fin aux activités d’un site, que plusieurs autres viennent le remplacer. La popularité des animes a certes permis au secteur de toucher de nouveaux publics, mais dans le même temps elle a donné lieu à une prolifération de moyens permettant d’y accéder illégalement. D’après un nouveau rapport, le piratage du contenu lié à la japanimation s’élève à plus de 14 milliards d’euros.

De l’argent qui se perd

La Content Overseas Distribution Association a fait part de ses récentes études sur le piratage. D’après les données collectées, depuis 2021 c’est plus de 2 000 milliards de yens soit environ 14 milliards d’euros que l’industrie de l’animation japonaise et du manga n’a pas pu gagner. Cette somme représente 5 fois le montant évalué en 2019. Cette situation est d’autant plus inquiétante pour les acteurs à tous les niveaux.

Le rapport a pointé la pandémie de la covid-19 comme étant la principale raison à cette situation. Avec les règles instaurées par le confinement, les gens se sont tournés vers le piratage pour avoir accès à certains types de contenus. Par ailleurs, s’abonner à toute la pléthore de services de streaming pèse lourd financièrement pour les fans, qui se tournent vers le piratage.

 

Une riposte commune

Selon le rapport de la Content Overseas Distribution Association, le piratage cible en majorité les séries animées. Les pertes de ces dernières s’évaluent à près de 1,4 milliard de yens perdus ou moins d’un million d’euros. Mais d’autres secteurs comme les jeux vidéo, les mangas, et médias affiliés connaissent aussi une perte de moins de 850 milliards de yens soit près de 57 millions d’euros.

Face à de tels manquements financiers, les autorités font de leur mieux pour enrayer le phénomène. Des groupes de surveillance mettent en place des contrôles sur les sites de piratage de par le monde. Quelques sites de piratage ont même été fermés. Les Etats tels que le Brésil, les Etats-Unis et la Chine ont mis sur pied une coalition pour lutter contre les actions des pirates. Les éditeurs japonais ont également apporté leur aide en s’associant à ce genre d’actions.

SOURCE : COMICBOOK