Un test sanguin détecte le manque de sommeil chez les conducteurs et les employés

L’état de fatigue et le manque de sommeil sont les causes les plus fréquentes des accidents de la circulation, dont la plupart sont mortels. Pour aider la police à identifier plus rapidement et plus facilement un conducteur non apte à conduire, des chercheurs de l’université de Surrey ont mis au point un système de détection du niveau de fatigue par l’intermédiaire d’un test sanguin.

D’un point de vue général, ce test sanguin pourra être utilisé dans plusieurs domaines. Par exemple, un employeur pourra s’en servir pour savoir si son personnel est apte à travailler, d’autant plus que cette méthode déterminera avec précision le niveau de sommeil de la personne.

Cette analyse est rendue possible grâce à la découverte par les scientifiques de gènes liés à la dépréciation du sommeil.

Intervention d’un algorithme d’apprentissage automatique

Pour mettre au point ce test sanguin, les chercheurs de l’université de Surrey ont prélevé des échantillons de sang chez 36 volontaires avant et après une nuit de sommeil. Ces échantillons ont par la suite été analysés par un algorithme d’apprentissage automatique qui a révélé l’existence de 36 gènes liés au manque de sommeil.

Selon le Dr Emma Laing, chercheur et auteur l’étude, « Le manque de sommeil représente un risque important pour notre santé physique et mentale, en particulier sur une période donnée. » Le professeur Simon Archer, co-auteur de l’étude, ajoute que « L’existence même de ces biomarqueurs dans le sang après seulement une période de veille de 24 heures montre l’impact physiologique qu’un manque de sommeil peut avoir sur notre corps. »

Conclusions de l’étude

À l’issue de l’étude, les chercheurs ont conclu que l’algorithme d’apprentissage automatique était capable d’analyser le sang d’un individu et d’en donner un diagnostic précis à 92% sur son état de sommeil.

En d’autres termes, il peut déterminer si la personne est bien reposée ou en manque de sommeil.

Le professeur Simon Archer est optimiste sur ces résultats de recherche. Selon lui, « L’identification de ces biomarqueurs est la première étape pour développer un test capable de calculer avec précision la quantité de sommeil d’un individu. »

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