Un YouTubeur a été accusé d’avoir piraté sa propre chanson

Paul Davids, un guitariste très populaire sur YouTube, a subi une drôle de mésaventure de la part de la plateforme vidéo. Le service musical de Google a envoyé un courrier de mise en demeure pour violation de droits d’auteur à l’artiste. Selon ce courrier, le guitariste avait enfreint les droits d’auteur d’un artiste en lui volant son morceau de musique.

Pourtant, c’est Paul Davids en personne qui était l’auteur de ladite musique.

Paul Davids est connu pour être un virtuose de la guitare. Il partage ses morceaux avec ses 630 000 abonnés sur YouTube et ses clips rassemblent rarement moins d’un million de vues. Cependant, en juin 2018, il a vécu une expérience pour le moins singulière.

Un titre qu’il avait écrit et diffusé en 2016 avait été récemment repris par une autre personne et le système de sécurité de YouTube en a conclu que c’était Paul Davids qui avait usurpé le titre.

Une erreur du système Content ID de YouTube

YouTube dispose d’un logiciel automatisé appelé système Content ID qui repère les vidéos utilisant des contenus protégés d’autres auteurs. Ce système identifie et menace les utilisateurs qui les ont publiés de les retirer de la plateforme. Ce dispositif a commis une erreur dans ses analyses de contenus.

Paul Davids avait composé une musique en 2016. Récemment, une autre personne l’a téléchargé et l’a joué à sa manière. En postant cette nouvelle version sur YouTube, le système Content ID a fait le lien avec la musique de Paul Davids, croyant que c’était ce dernier qui avait volé la musique.

Un système pas infaillible et des erreurs réparables

Paul Davids a enclenché la procédure d’appel de YouTube pour expliquer la méprise qui a été faite sur les faits. L’autre artiste a également avoué qu’il a téléchargé le morceau, mais heureusement pour lui, Paul Davids a accepté de continuer à le laisser utiliser sa musique.

Interrogé sur le fait étrange que le système Content ID confonde le véritable auteur à l’usurpateur, YouTube a préféré éviter de donner une réponse claire en expliquant que son système d’association ne pouvait être infaillible et qu’il appartenait aux détenteurs de droits d’auteur de revendiquer ses droits sur les contenus qu’ils possédaient réellement.

La plateforme a également rajouté qu’elle dispose d’une équipe qui règle les problèmes de fausses réclamations.

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