Une ancienne amphore pleine d’or retrouvée à Jérusalem

Une amphore qui contenait quatre pièces d’or a été retrouvée dans le quartier de la ville de Jérusalem. Le récipient a été découvert lors d’une recherche effectuée sur une place publique historique, dans le cadre d’un projet d’aménagement. Ces objets de valeur datent d’au moins 1050 ans. D’après les calculs des archéologues, ils représentaient quatre mois de salaire pour un ouvrier ordinaire de cette époque.

Le mérite de la trouvaille de la jarre revient à l’inspecteur Yevgenia Kapil de l’Autorité israélienne des antiquités (AIA) qui a trouvé.

Des amphores sur les marches d'un escalier - crédits Pïxabay
Des amphores sur les marches d’un escalier – crédits Pïxabay

Il s’agit d’un récipient en argile de la taille d’une tasse de café. Par contre, c’est à l’archéologue et directeur des fouilles David Gellman que revient celle de la découverte les pièces d’or. Il les a dénichées des semaines plus tard, en renversant tout simplement le vase antique.

Le vase antique a été placée à proximité du « Mur des Lamentations ». Cet endroit se trouve dans la vieille ville de Jérusalem. Selon l’AIA, les pièces qui se trouvaient à l’intérieur datent du Xe siècle après J.-C., c’est-à-dire entre 940 et 970.

Des artefacts datant de deux époques différentes

Les quatre pièces d’or sont très différentes. Deux d’entre-elles ont été fabriquées au Caire sous le dirigeant chiite al-Mu’izz (953-975) et de son successeur, al-‘Aziz (975-996).

Par contre, les deux autres ont été conçues entre 946 et 961, dans la ville de Ramla, en Israël. À cette époque, le calife sunnite al-Muti régnait encore avec son gouverneur, Abu’l-Qasim Unujur ibn al-Ikhshid dans toute la région.

Les pièces étaient en parfait état de conservation

En Israël, la dernière découverte de pièces d’or datant de la dynastie fatimide revient à il y a cinquante ans. C’était pendant la guerre des Six Jours de 1967, quand Israël a pris le contrôle de la ville de Jérusalem-Est jusqu’à la Jordanie, qui appartenait jusque-là aux Palestiniens. Cette fois-ci, la découverte s’est déroulée dans la capitale.

« Les pièces étaient parfaitement conservées et n’avaient pas besoin d’être nettoyées pour être identifiées », a précisé Robert Kool, expert en pièces à l’IAA. Il a rappelé que quatre dinars étaient une somme considérable à l’époque. À titre estimatif, elle représenterait environ la totalité des économies d’un particulier ou juste une fraction de la richesse d’une famille.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.