Une ancienne employée d’Apple continue de porter plainte auprès du conseil du travail
Cher Scarlett, ex-employée d’Apple a accusé l’entreprise d’avoir enfreint son accord et porté préjudice à ses employés. Elle a ainsi porté plainte auprès du National Labor Relations Board (NLRB), l’agence chargée d’enquêter sur les pratiques illégales dans le monde du travail.
Plus précisément, l’objet de la plainte porte sur une note de service qu’Apple a émis sur son site Web. Selon Scarlett, Apple aurait dû publier et afficher une note de service qui régit les droits des employés, plus précisément sur la rémunération et les conditions de travail, « dans un endroit bien en vue et visible ».
Pourtant, Apple aurait émis cette note de service sur son site Web durant la semaine où les employés ont été renvoyés pour Thanksgiving. Scarlett déclara ainsi sur Twitter : « Malgré le fait qu’il n’y avait aucune exigence de durée, l’accord indiquait clairement « dans un endroit bien en vue et visible sur le site People ». Je dirais toute la journée que 7 jours pendant lesquels personne n’est en ligne pour des vacances n’est absolument pas important et visible ».
Apple : Accusé d’avoir exercé un licenciement abusif
Le NLRB dit qu’il peut rejeter une demande de retrait du règlement privé, s’il constate la violation de la loi nationale sur les relations de travail ou la politique du conseil. Mais d’après la déclaration de Scarlett à The Verge, le conseil d’administration a rejeté sa demande et a envoyé une liste de 22 modifications à faire avant d’approuver le retrait.
Mais selon Forbes, l’une des modifications apportées par Scarlett ne joue pas en faveur d’Apple. Parce que cette modification autorise les employés à déposer une plainte auprès d’un organisme administratif ou d’un tribunal. C’est pourquoi le conseil d’administration n’aurait pas tenu compte de ces modifications.
Scarlett maintient sa plainte contre Apple
Malgré les refus du conseil d’administration, Scarlett estime avoir le droit demander un retrait unilatéral. Elle a déclaré dans un message à The Verge qu’elle aurait pu obtenir gain de cause auprès du conseil d’administration. Selon elle, compte tenu de la manière dont Apple a géré la publication de la note, ce groupe de témoins potentiels a estimé qu’elle méritait de se plaindre et pourrait risquer d’être victime de représailles pour avoir témoigné. .
Scarlett a démissionné en novembre après avoir déposé une plainte, accusant l’entreprise de « se livrer à des activités coercitives et répressives, permettant l’abus et le harcèlement des organisateurs d’activités collaboratives protégées« . Pendant son séjour dans l’entreprise, elle s’est engagée à permettre aux employés de discuter et de collecter des données sur l’équité salariale.
