Une meilleure connaissance de la matière noire et de l’univers en expansion ?

Notre univers est composé, en majeure partie, de matière sombre. Les recherches menées par les astrophysiciens concernant sa nature et ses caractéristiques sont encore d’actualité. Cependant, ils sont confrontés à un défi de taille : la précision des données découlant des relevés de galaxies. L’idée consiste à réduire les incertitudes y afférentes.

C’est dans cette optique que le programme extended Baryon Oscillation Spectroscopic Survey (eBOSS) a été mis sur pied. Une trentaine d’instituts de recherche issus de différents pays du monde le forme. Parmi eux figure l’Académie chinoise des sciences (NAOC), formée pour résoudre les problématiques autour de l’énergie noire.

Une photo de l'univers
Crédits Pixabay

Les résultats des deux dernières études menées par les professeurs Wang Yuting et Zhao Gongbo, issus justement de la NAOC, ont récemment été publiés.

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Les experts misent sur une analyse « multitraceurs »

À travers le projet eBOSS, les scientifiques ont effectué les premiers relevés de galaxies contenues dans un volume cosmique particulièrement élevé. Pour ce faire, ils ont adopté une méthode de multitraceur. Le professeur Wang affirme qu’effectuer une corrélation croisée entre plusieurs galaxies permet de diminuer efficacement les incertitudes statistiques. Cette approche permettrait également de remédier partiellement aux problèmes d’observation.

Suite à cette expérience, des relevés de galaxies plus conséquents pourraient être menés, grâce à  de nombreux instruments mulitspectographes. Hormis le Prime Focus Spectrograph (PFS), on peut citer le Dark Energy Spectroscopic Instrument (DESI) et le Chinese Space Station Telescope (CSST).

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Le but consiste à obtenir des résultats plus fiables

En plus d’évaluer l’immensité de la structure cosmologique, il a été question de calculer le rythme d’expansion de l’univers. Le volume cosmique considéré peut être assimilé à une distance oscillant entre 0,7 et 1,8 milliard d’années-lumière, en partant de notre planète.

Les récentes recherches ont également permis de déceler, à un niveau de 11 sigma, de la matière noire. Le professeur Zhao Gongbo souligne la tangibilité de la preuve apportée. Dans le détail, plus d’un million de spectres ont été étudiés dans le cadre du projet eBOSS, avec une mesure du redshift portée à 0,6. Ce dernier a été monté en 2014.

Si les scientifiques ont passé un cap sur l’étude de l’énergie noire à travers ces publications, il va sans dire que des recherches seront menées pour l’affiner davantage.

1 réflexion au sujet de « Une meilleure connaissance de la matière noire et de l’univers en expansion ? »

  1. Je ne vois pas en quoi ça fait avancer les choses ou la compréhension de ce que l’on appelle la matière noire. les analyses et les mesures seront plus précises, soit, mais pour autant tous les chercheurs sont toujours autant dans le brouillard concernant cette matière dont on peut mesurer les effets gravitationnels au sens large mais que personne n’a jamais pu voir, mesurer ou même ou relever l’existance directement.
    Aussi bien cela pourrait être une courbure inconnue de l’espace temps (qui a dit que l’espace temps devait être plat?) ou même des quantité faramineuse de particules quantiques…trop petites pour être décelées ou interagir avec les atomes…mais dont la masse totale dépasserait de beaucoup la matière visible connue.
    Je pense qu’il faudrait le terme “vers” au début de votre titre.

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