Une séparation de Facebook, WhatsApp et Instagram est réclamée pour pratiques anti-concurrentielles

Facebook est un géant des réseaux sociaux, possédant Instagram et WhatsApp, deux plates-formes très populaires. Lorsque l’on rassemble les utilisateurs des services, la société dispose d’une base de données de presque trois milliards de personnes. Autant dire que Facebook est très puissant et sa politique très floue, son manque de transparence, suscitent la méfiance chez beaucoup. Mais les internautes ne sont pas les seuls inquiets de la position forte de Facebook, puisque le gouvernement étasunien s’est penché sur le cas, explique le New-York Post. Ce dernier veut séparation WhatsApp, Facebook et Instagram.

Une séparation que Facebook refuse, invoquant un travail colossal et de lourdes répercutions pour ses services.

Un écran e téléphone avec le logo de Facebook
Photo de Gerd Altmann. Crédits Pixabay

D’anciens mails de Mark Zuckerberg pointent également du doigt la position anti-concurrentielle de Facebook.

Mark Zuckberg voulait étouffer la concurrence

C’est en 2012 que Facebook s’empare du réseau social Instagram, qui connaît un succès croissant. À l’époque, Mark Zuckerberg expliquait, à cette époque, dans des mails que l’objectif de cet achat était d’étouffer la concurrence. Des mails qui ont été présentés par la sous-commission étasunienne lors d’un interrogatoire du dirigeant de Facebook. Ce dernier expliquait également dans les échanges que concurrencer Instagram aurait été compliqué, et que son rachat était la meilleure solution. Notons tout de même que Mark Zuckerberg fait demi-tour à ce propos dans d’autres mails.

Face à cette position dominante et des pratiques jugées anticoncurrentielles, le gouvernement étasunien souhaite que Facebook, Instagram et WhatsApp se séparent. Pour rappel, les deux premiers cités viennent de fusionner leurs messageries. Pour les avocats de l’entreprise, un tel démantèlement serait une catastrophe, nuisant aux différents services et engendrant des milliards de dollars de dépenses.

Le professeur de droit Tim Wu, enseignant à l’Université de Columbia, et qui intervient sur cette demande, explique que les arguments avancés par Facebook ne risquent pas de marcher auprès de la justice.

Facebook n’est pas la seule société visée par des affaires pour pratiques anticoncurrentielles. Amazon est également dans le viseur du gouvernement étasunien, tout comme Apple – et son récent combat contre Epic Games à propos des 30% de commission de l’App Store.

Ultime ironie : Facebook avait dénoncé Apple pour position dominante, très récemment, tandis que Mark Zuckerberg aurait fait pression pour faire interdire TikTok aux USA, concurrent majeur.

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