Une société de karting condamnée via Nintendo vient de se faire refuser un dépôt de marque

La société de karting Mari Mobility Development Inc. qui avait, en janvier dernier, été condamnée à verser 400 000 euros à Nintendo pour des courses réelles et illégales de Mario Kart, vient d’être de nouveau mise en défaut. En cause, un dépôt de marque jugé non conforme.

Rappelons-le, au mois de janvier dernier, la société de karting Mari Mobility Development Inc., dont il s’avère qu’elle s’appelait précédemment MariCAR, avait été condamnée par la justice japonaise à verser 400 000 euros à Nintendo au titre de viol de la propriété intellectuelle.

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Le problème ici était que la société incriminée avait organisé des courses réelles à l’effigie de Mario Kart sans demander les autorisations requises. La somme demandée en début d’année a par ailleurs été cinq fois plus importante que celle-ci décidée en premier lieu en 2018.

Mari Mobility Development Inc. a tenté de déposer “Unrelated to NinOOODo”

S’appuyant sur plusieurs sources nippones, le site NintendoSoup rapporte une nouvelle mésaventure qu’a récemment vécue la société de karting. Il apparaît ainsi que le 7 février dernier, soit dans la foulée du dernier jugement rendu dans l’affaire qui l’opposait à Nintendo, Mari Mobility Develomment Inc. a tenté de déposer une marque auprès de l’office des brevets japonais.

Le nom en question était “Unrelated to NinOOODo” (“Non lié à NinOOODo”, ou”任○堂は無関係” en japonais). Une vraisemblable manière de s’amuser de sa brouille avec le géant du jeu vidéo.

Sauf que ce dépôt a été refusé par l’office des brevets, et ce visiblement pour deux raisons.

La première est que ce nom provoquerait une inutile confusion chez les gens, et la seconde que ces derniers déduiraient le “Nintendo” même avec le kanji manquant. Mari Mobility Development Inc. a donc manqué de subtilité ici, alors que l’objectif apparent était de réaffirmer une filiation avec le célèbre de jeu vidéo de karting.

La société ayant essuyé le refus se livrera-t-elle à un nouvel essai ? Le cas échéant, elle pourrait tenter d’aller piocher dans la liste des prénoms courts communément donnés en Italie, pour ainsi former des “Enzo Kart” ou des “Madonna Kart” dont il serait a priori difficile de reprocher quoi que ce soit, excepté peut-être un soupçon de bon goût.

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