Depuis 2019, les discussions sur une taxe minimum imposée aux grandes compagnies de technologie vont bon train. En effet, il est courant de voir ces dernières profiter de vides juridiques pour réduire considérablement les taxes qu’elles paient. Mais ce ne sera plus le cas. Prévu pour être officialisé aujourd’hui, l’accord sur la taxe minimum sera appliqué à partir de 2023. Un minimum de 15 % pour les grandes entreprises, c’est l’accord que les leaders du G20 ont conclu.
Une taxe minimum pour tous qui va changer la donne
Le concept initialement proposé par les États-Unis a pour objectif d’empêcher les entreprises d’éviter les taxes dans leur pays. Beaucoup de pays ont soutenu l’initiative. OECD a annoncé qu’une estimation d’environ 150 milliards de dollars de taxes pourrait être collectée. Cette entente va empêcher des multinationales comme Amazon, Apple, Meta, Google et autres de maximiser leurs profits. Si les fonds sont collectés comme prévu, les gouvernements pourraient offrir de meilleurs services publics.

Il va sans dire que beaucoup de voix s’élèvent en opposition à cet accord du G20. Étonnamment, ces critiques ne viennent pas que des personnes qui sont généralement opposées à une taxation plus élevée.
Une décision qui soulève beaucoup de questions des critiques
Après l’annonce par le G20 beaucoup de critiques ont fait part de leur opinion. Oxfam International a dénoncé de généreuses coupes qui favorisent certaines parties. Dans un article, le groupe a également indiqué que la décision n’avait pas de plan d’action concret et prendrait plus de 10 ans à appliquer. Il va sans dire qu’il ne s’agit pas du seul détracteur de cette entente du G20. Une des autres critiques est que cette entente est extrêmement limitée. En effet, elle concernera moins de 100 entreprises. Les fonds générés pour les pays plus pauvres seront minimes et n’apporteront pas de réel changement.
Si l’entente va avoir un impact considérable pour les économies des pays du G20, tel n’est pas le cas pour les autres pays. Beaucoup de problèmes pressants comme le réchauffement climatique et le Covid-19 sont au centre des débats. Et le groupe proégalité indique que les résultats de cette session de G20 ne sont pas forcément ce qu’on pouvait attendre.
Il reste à voir si les leaders du G20 prendront en compte ces diverses critiques. Les géants tels que Meta, Google, Apple seront-ils vraiment sérieusement affectés par cette décision ? Ou est-ce juste une décision qui prendre des années à être appliquée de façon concrète ?