USA : elle tue son mari, mais son perroquet la dénonce

Glenna Duram, une Américaine de 49 ans, risque la prison à vie après avoir été reconnue coupable mercredi du meurtre de son mari en mai 2015. Fait insolite, c’est son perroquet, témoin de la scène, qui a permis aux enquêteurs de résoudre l’affaire.

Prénommé Bud, ce perroquet gris du Gabon l’a dénoncée en répétant les dernières paroles du mari assassiné.

L’enquête, qui ne l’accusait pas au premier abord, a de ce fait pris une tournure… étonnante.

Une histoire tragique… à la suite insolite

Le 13 mai 2015, Marty Duram, 46 ans, est retrouvé mort dans la petite ville d’Ensley Township, dans le Michigan. Il a été touché par cinq balles dans la chambre du couple. Glenna, sa femme depuis onze ans, est quant à elle blessée à la tête, mais elle survit à ses blessures.

Les policiers pensent tout d’abord que c’est une tierce personne qui a attaqué le couple. Personne qu’ils recherchent. Mais c’était sans compter sur l’aide de Bud. Il est récupéré par les parents de Marty, et c’est l’erreur commise par sa femme pour réaliser le crime parfait.

Le perroquet se met alors à répéter en boucle des mots étranges : « Ne tire pas, ne tire pas, ne tire pas. » Les parents filment alors ce témoignage pour le montrer aux policiers. Les parents sont convaincus de la culpabilité de Glenna : « Je suis personnellement convaincu qu’il était là, qu’il s’en souvient et qu’il le dit. » a déclaré le père de Marty à Wood TV.

Un perroquet très honnête

L’enquête commence alors à se retourner contre elle. En effet, les policiers retrouvent plusieurs lettres d’adieux, ils pensent ainsi qu’elle l’a abattu avant de tenter de se suicider. Elle a toujours nié les faits, mais un spécialiste des perroquets est venu appuyer la thèse du volatile.

Après avoir étudié le comportement et les paroles de Bud, il a estimé qu’il reproduisait la dispute du couple à laquelle il a assisté. Glenna s’est fait avoir (heureusement) par son propre perroquet, devenu témoin à charge dans son procès pour meurtre.

Un fait insolite, très rare, qui démontre l’intelligence et l’utilité innocente des animaux, en l’occurence des perroquets. Souvent connu pour dénoncer les adultères, c’est ici un crime qu’il a parfaitement mouchardé. Certains seront sceptiques quant à cette issue, et penseront que ce sont peut-être des paroles répétées au perroquet par un criminel tiers pour jouer de son intelligence.

Glenna Duram, qui encourt la prison à vie, doit connaître sa peine le 28 août prochain.

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