De petites variations moléculaires peuvent entrainer des maladies !
Deux cellules à l’intérieur d’un même organe peuvent sembler identiques, mais présentent de légères différences au niveau de leurs molécules. Or, ces toutes petites variations moléculaires peuvent modifier la fonction d’une cellule. Alex K. Shalek, professeur agrégé de chimie au MIT, fait partie des scientifiques qui traquent ces petites différences moléculaires pour en comprendre les conséquences.
Il utilise notamment des technologies complexes de séquençage d’ARN unicellulaire pour détecter différents modèles d’expression génique. Ces derniers lui ont ensuite permis de mieux comprendre comment la cellule contribue à la fonction du tissu.
Ce chercheur espère que ce travail d’identification à petite échelle lui permettra de comprendre les mécanismes de formation de maladies graves comme le cancer ou le VIH.
Des modèles statistiques ont permis d’étudier des cellules
Le professeur Shalek a utilisé ses connaissances en mécanique statistique pour traduire au niveau macroscopique le comportement de millions de molécules microscopiques. Il a développé des modèles informatiques et de nombreux logiciels d’analyse de données qu’il a d’abord utilisé en neurobiologie.
Il a ensuite appliqué ses méthodes aux cellules immunitaires qui résistent aux virus. Il a alors pu déterminer qu’un déséquilibre au niveau cellulaire peut entrainer des maladies auto-immunes ou des Immunodéficiences. Il est donc important de maintenir un équilibre à l’intérieur de nos cellules grâce à une habitude alimentaire saine.
Le séquençage d’ARN peut aider à détecter de nombreuses maladies
Ces travaux de recherche ont été menés par le professeur Alex K. Shalek en collaboration avec une équipe de recherche internationale. Cette équipe souhaite notamment comprendre les mécanismes de formation des certaines maladies humaines dans le but de trouver de meilleurs moyens de préventions et traitements.
Le séquençage d’ARN unicellulaire utilisé au cours de cette étude peut être généralisé et devenir, à terme, une méthode de détection précoce des maladies. Même si les différences au niveau des cellules sont minimes, cette technique est non seulement précise, mais fiable.
SOURCE : MIRAGENEWS