Un Orque en balade dans les boutiques d’Amsterdam
Imaginez un instant. Il ne vous reste plus d’oeufs dans votre frigo, et c’est assez embêtant parce que vous avez très envie d’une omelette aux lardons. Ni une, ni deux, vous attrapez vos bottes, votre sacoche et vous descendez à l’épicerie du coin pour en acheter une boite. Ou deux. Et là, tout d’un coup, c’est le drame. Au moment de passer à la caisse, vous vous retrouvez en face… d’un Orque. Et pas de n’importe lequel, en plus, puisqu’il s’agit d’un Uruk-hai.
Ce nom vous dit fatalement quelque chose. Logique, puisque cette race d’Orques a été créée de toute pièce par l’un des plus grands génies de la littérature mondiale (n’ayant pas peur des mots), à savoir le grand, l’immense, le monumental… Tolkien !
Un Orque, ce n’est pas spécialement sympathique et, il faut bien l’avouer, c’est aussi un peu répugnant. Mais un Uruk-hai, c’est largement pire. Ils sont plus grands, plus forts et, surtout, plus teigneux. Tout le monde se souviendra d’ailleurs avec émotion de la créature réveillée par l’impitoyable Saroumane dans le Seigneur des Anneaux. Avec cette grosse tête et ces bras sacrément velus.
Histoire de rigoler un peu, l’artiste Rossanne Puck Aafjes a décidé de déguiser un certain Olivier Richters en Uruk-hai avant de le lâcher dans les rues d’Amsterdam. Dans les rues et dans les boutiques.
Et le voilà en train d’arpenter dangereusement les rayons de l’épicerie du coin, comme si de rien n’était, sous le regard médusé des passants qui ne savent pas vraiment à quoi ils ont affaire.
Non, c’est sûr, c’est fun et c’est justement ce qu’il faut pour se réveiller en ce beau vendredi matin.
