WASP-189b, l’une des pires planètes de l’univers

Les exoplanètes sont des objets d’études fascinants pour les chercheurs. Ces derniers les observent pour essayer d’en apprendre plus sur notre système solaire, mais aussi pour chercher d’éventuelles formes de vie. Si certaines d’entre elles sont de bonnes candidates pour la recherche de la vie extraterrestre, d’autres ne le sont pas.

C’est le cas de WASP189-b. Cette exoplanète a été découverte par le satellite Cheops de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui a été lancé en orbite en 2019. WASP189-b est présentée comme une planète aux conditions extrêmes.

Crédits Pixabay

C’est une géante gazeuse située à 322 années-lumière, dans la constellation de la Balance. Pour les chercheurs, sa découverte est la « preuve que la mission tient ses promesses en matière de précision et de performance. »

WASP189-B, la jumelle de Jupiter?

WASP189-B est considérée comme une jumelle « ultra-chaude » de Jupiter. Cette exoplanète est 1,5 fois plus massive que Jupiter, qui est la plus grande planète du système solaire. Les scientifiques ont déclaré que WASP189-P se trouvait à une distance très réduite de son étoile. Elle serait en effet 20 fois plus proche de son étoile que la Terre du Soleil.

Cette proximité serait à l’origine de ses températures extrêmes qui peuvent avoisiner les 3200°C. Les chercheurs ont déclaré qu’à cette température, « le fer fond et devient même gazeux. » D’après Monika Lendl, chercheur à l’Université de Genève (Suisse), « seule une poignée de planètes sont connues pour exister autour d’étoiles aussi chaudes. Ce système est de loin le plus brillant que nous connaissons. »

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Une exoplanète exotique

En dehors de sa chaleur extrême, WASP189-B est caractérisée par une période orbitale de 2,7 jours et « un côté où il fait jour en permanence, à cause de son exposition à la lumière de son étoile, et un autre où il fait noir en permanence. »

Monika Lendl a indiqué que cela faisait d’elle une planète exotique.

« Cela signifie que son climat est complètement différent de celui de Jupiter et des géantes gazeuses de Saturne dans notre système solaire », a-t-elle déclaré.

Cette étude a été publiée dans la revue Astronomy & Astrophysics. Willy Bentz, professeur au sein de l’université de Bern, a indiqué que les chercheurs espéraient faire « d’autres découvertes spectaculaires grâce aux observations du satellite Cheops. »

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