Waymo présente un document prouvant la culpabilité d’Uber dans l’affaire Levandowski

Ça sent le roussi pour Uber. Waymo aurait mis la main sur un document qui pourrait bien prouver son implication dans l’affaire Levandowski. La filiale de Google aurait déjà envoyé la preuve à William Alsup, le juge en charge du litige qui oppose les deux firmes depuis plusieurs mois déjà. Pour rappel, Waymo avait accusé Uber d’avoir débauché son ex-ingénieur Anthony Levandowski et prévu de racheter les quatorze mille fichiers confidentiels dérobés par ce dernier.

Jusqu’ici Uber a nié les faits, et Waymo avait été sommé de prouver la culpabilité du leader américain des VTC. C’est ainsi que le vendredi 4 août 2017, Waymo a fait parvenir une ébauche de contrat datant de 2015  au juge Alsup. Cela prouverait qu’Uber aurait bel et bien prévu d’acheter les documents volés par Anthony Levandowski.

Uber Viol

Le prochain procès opposant les deux sociétés aura lieu dans trois mois, soit en octobre.

Petit rappel sur l’affaire Levandowski

Tout a commencé en 2015 quand Anthony Levandowski, alors ingénieur chez Waymo, a quitté l’entreprise pour fonder Otto, sa propre start-up dédiée aux voitures autonomes. L’homme n’est cependant pas parti les mains vides, puisqu’il aurait dérobé presque 10 Go de fichiers confidentiels en rapport avec la technologie de voitures autonomes développée par Google.

Sept mois seulement après sa création, la jeune pousse a ensuite été rachetée par Uber pour la somme colossale de 700 millions de dollars. Waymo a alors accusé l’entreprise VTC d’avoir fait l’acquisition d’Otto dans le but de s’approprier les documents volés par Anthony Levandowski.

Uber a cependant nié toute implication, affirmant n’avoir eu aucune connaissance de ces fichiers dérobés, et encore moins de les avoir utilisé pour développer ses voitures autonomes.

Quelle est donc cette preuve contre Uber ?

Il y a quelques jours, Waymo a provoqué un certain agacement chez le juge William Alsup.

Ce dernier avait exigé que la filiale de Google apporte des preuves vraiment tangibles pour prouver que ses allégations contre Uber étaient bel et bien fondées. Le juge estimait en effet que la partie plaignante n’arrêtait pas d’enchaîner les théories, mais sans pour autant les vérifier.

Waymo n’a pas perdu de temps pour présenter un document crucial pour l’avancée de l’affaire. Il s’agirait en fait d’une ébauche de contrat entre Uber et Levandowski qui daterait de fin 2015, soit bien avant que l’ingénieur ne quitte Waymo et que la firme ne rachète Otto.

Le procès en octobre s’annonce déjà déterminant sur l’issue de la guerre judiciaire que se livrent Waymo et Uber.

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