
Webb est de nouveau totalement opérationnel après le deuxième glitch détecté sur un de ses instruments
La NASA vient d’annoncer une bonne nouvelle concernant le télescope spatial James Webb. Le lundi 30 janvier dernier, l’observatoire valant plus de 9,18 milliards d’euros a de nouveau pu totalement fonctionner. Le télescope a ainsi récupéré après avoir subi un deuxième problème technique au niveau de l’un de ses instruments scientifiques.
D’après la NASA, l’équipe responsable du télescope Webb a mené des tests pendant plusieurs jours après avoir détecté un « retard de communication » sur l’instrument NIRISS ou Near Infrared Imager and Slitless Spectrograph. Les fonctions de l’instrument ont été entièrement rétablies le vendredi 27 janvier.

La NASA a déclaré que toutes les observations qui ont été impactées par le glitch qu’a subi le NIRISS vont être reprogrammées.
Le NIRISS
L’instrument NIRISS a été développé par la CSA ou Canadian Space Agency. L’analyse du problème détecté et la réparation ont ainsi été faites par une équipe composée de personnels de la NASA et de la CSA.
Normalement, le NIRISS peut fonctionner selon 4 modes différents. Il peut être utilisé comme une caméra lorsque les autres instruments de Webb sont occupés. A part cela, cet instrument permet de détecter les signatures lumineuses de l’atmosphère des petites exoplanètes. Il est aussi capable de capturer des images à haut contraste et étudier les galaxies éloignées.
Pas à l’abri des soucis techniques
Même s’il s’agit du télescope spatial le plus puissant jamais construit, Webb n’est pas à l’abri des problèmes techniques. En août 2022, un autre instrument du télescope avait subi une panne. Une roue à l’intérieur de l’instrument MIRI ou Mid-Infrared Instrument avait montré des signes de friction. Cette roue est utilisée par un mode spécifique parmi les 4 offerts par l’instrument. Le mode affecté était le Medium Resolution Spectrometer, et les ingénieurs ont pu trouver une solution en novembre.
A part cela, le télescope Webb a aussi été la victime d’un glitch en décembre. Ce dernier obligeait continuellement le télescope à se mettre dans un mode sans échec, ce qui rendait difficiles les observations scientifiques. Les ingénieurs ont découvert un problème au niveau du logiciel du système de contrôle de l’attitude, le système qui gère la direction vers laquelle pointe le télescope. Après réparation, l’observatoire a pu reprendre son travail le 20 décembre.
SOURCE: Space.com