La société Facebook lutte depuis des années contre la désinformation largement répandue chez ses services (Messenger, WhatsApp et Instagram). Une lutte nécessaire lorsque l’on sait que ces réseaux sociaux sont très fréquentés par les extrémistes et autres complotistes – dont la dernière théorie prête à Bill Gates… la création du coronavirus. Facebook souffre donc d’une image déplorable auprès des internautes pour sa faible gestion de ces comportements, mais tente régulièrement de renforcer ses mesures. La dernière en date concerne WhatsApp et la limitation du transfert des messages à une conversation à la fois.
C’est ce que WhatsApp a expliqué à TechCrunch, se félicitant des effets positifs de cette nouvelle politique.
Une politique nécessaire en cette période trouble, en pleine pandémie de Covid-19.
La limitation des fausses informations se fait sentir
C’est ce qu’annonce WhatsApp lors d’une entrevue avec TechCrunch. Le réseau social se vante d’avoir diminué le nombre de messages transférés de 70% dans le monde entier. Car avec cette limitation, il devient plus difficile aux utilisateurs propageant de fausses informations de le faire massivement. Il faut recommencer plusieurs fois la manœuvre et l’impact est moindre avec cette réduction. En revanche, rien ne dit que les utilisateurs face à de la désinformation n’y adhèrent pas. WhatsApp propose uniquement de réduire la quantité – à noter qu’un message reçu par un inconnu est marqué d’une petite icône.
Sans oublier que tout le monde ne partage pas massivement de la désinformation. Certains souhaitent juste transférer des blagues, images drôles ou informations avérées. La limitation du transfert entraîne donc des dommages collatéraux pour les utilisateurs qui n’enfreignent pas les règles.
Facebook poursuit donc sa lutte contre la désinformation tant bien que mal malgré les milliards d’utilisateurs de ses applications. Rien que sur Facebook, le réseau social a décidé de notifier ses utilisateurs qui partagent une information fausse en les dirigeant vers le site de l’OMS pour obtenir des données réelles.
La pandémie actuelle reste un terrain fertile pour les complotistes. Beaucoup prêtent des origines farfelues au virus, comme une arme bactériologique conçue par la Chine ou encore… une diffusion via les antennes 5G. Twitter a de son côté décidé de bannir les comptes invitant à détruire ces infrastructures.