WhatsApp : un homme emprisonné pour avoir partagé des vidéos obscènes

Grâce à un groupe de discussion sur WhatsApp, Interpol a pu remonter jusqu’à un homme qui a diffusé des vidéos obscènes, dont certaines étaient à caractère pédopornographique. L’homme en question est un Bangladais répondant au nom de Zahidul.

D’après les informations relayées par le site Today Singapore, ce dernier est tombé par hasard sur ce groupe WhatsApp dédié au partage de vidéos obscènes en cliquant sur un lien qui est apparu sur son compte Facebook. Zahidul a pris goût aux contenus qu’il recevait sur la plateforme et a commencé à participer en envoyant lui-même des vidéos pornographiques.

Crédits Pixabay

L’enquête menée par la police de Singapour a révélé qu’il y a partagé de nombreuses vidéos d’abus sexuels sur mineurs.

Une enquête qui a duré trois ans

Zahidul a commencé à attirer l’attention d’Interpol le 9 novembre 2017. Selon Today Singapore, c’est à cette date qu’il aurait partagé deux vidéos qui mettent en scène des adultes en pleine relation sexuelle avec des mineurs.

Interpol en a alors informé la police de Singapour qui a ouvert une enquête pour connaître le fin mot de l’histoire. Zahidul a été arrêté le 30 juin 2020 à son domicile. Au cours de son interpellation, les forces de l’ordre ont saisi deux téléphones lui appartenant.

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Une collection de 1290 vidéos pornographiques

Après avoir examiné les téléphones de Zahidul, les enquêteurs y ont découvert 1290 vidéos obscènes. 83 d’entre elles étaient à caractère pédopornographique. Certaines montraient des enfants du même sexe qui avaient des relations sexuelles avec des hommes adultes. D’après les estimations de la police, ces enfants étaient âgés de 1 à 14 ans.

Le procureur Sheldon Lim s’est exprimé dans le cadre de cette affaire et a demandé que le tribunal mette tout en œuvre pour protéger les personnes vulnérables. Il a déclaré que le coupable devait purger une peine d’au moins 12 mois afin d’envoyer un message à tous ceux qui seraient tentés de faire comme lui.

« L’accusé n’a pas produit le contenu d’abus sur mineur trouvé en sa possession. Toutefois, en le recherchant, en le regardant et en le téléchargeant, il contribuait à la production et à la prolifération du matériel dans notre société. Sa peine doit envoyer un message fort et dissuasif pour que tout le monde comprenne que nous ne tolérons pas ce genre de maltraitance. »

Après avoir plaidé coupable, Zahidul a écopé de 6 mois de prison.

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