Windows 10 est disponible depuis quelques semaines sur le marché et nous sommes des millions à l’avoir installé sur nos PC. Si c’est votre cas et si vous avez l’habitude d’aller fouiner sur les trackers BitTorrent pour dénicher la dernière version de votre distribution Linux préférée, alors vous vous êtes peut-être heurté à un mur. Rassurez-vous, c’est tout à fait normal.
Certains d’entre vous le savent sans doute mais Microsoft a récemment mis à jour les conditions d’utilisation de ses produits et de ses services. Le sujet a d’ailleurs été évoqué dans cet article la semaine dernière et il a fait pas mal de bruit.

Pourquoi ? Tout simplement parce que la firme se donne le droit de bloquer les jeux et les applications piratés sans demander l’avis de l’utilisateur.
Les trackers BitTorrent n’aiment pas Windows 10… pour le moment
Ces changements n’ont pas fait que des heureux, bien sûr, et Microsoft a alors du faire face à de nombreuses critiques acerbes de la part des utilisateurs et de certains médias spécialisés.
Selon Torrent Freak, plusieurs trackers BitTorrent ont décidé d’aller plus loin en bloquant l’accès à leurs services aux internautes utilisant Windows 10. Dans le lot, on trouverait notamment iTS, FSC et BB qui attirent à eux seuls plusieurs millions de visiteurs uniques chaque semaine.
Les administrateurs de iTS ont même publié un communiqué pour expliquer leur décision. En substance, ils expliquent que Microsoft a décidé d’exploiter les données privées de ses utilisateurs sans leur demander la permission.
Ils dénoncent aussi les liens étroits que la firme entretient avec MarkMonitor.
Si vous ne connaissez pas ce nom, alors sachez que cette boite développe des logiciels spécialisés dans la protection des marques et des services. Elle compte de nombreux clients prestigieux et si Microsoft fait effectivement partie de la liste, il en va de même pour Google, Facebook ou même Wikimedia.
Le communiqué fait aussi allusion au fait que Windows 10 récupère certains contenus locaux pour les envoyer sur les serveurs de son éditeur. Pour eux, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase et c’est précisément ce qui les a poussé à mettre en place ces restrictions.
Oui et ce n’est pas fini car ils accusent aussi la firme de rassembler des informations sur toutes les activités de type pair-à-pair et de les transmettre ensuite aux ayant-droits.
Bref, en gros, Microsoft serait une société diabolique.
Ces accusations sont-elles fondées ? Toute la question est là, bien sûr.
Je n’en sais rien mais une chose est sûre en tout cas : Windows 10 n’est pas le premier système d’exploitation à faire dans le “cloud”. OS X peut lui aussi récupérer les données de ses utilisateurs pour les synchroniser entre plusieurs machines et entre plusieurs terminaux.
Oui et Google peut même lire les mails envoyés avec Gmail, si vous voulez tout savoir.