Xiaomi : 725 millions de dollars d’actifs saisis en Inde
L’Inde a saisi environ 725 millions de dollars d’actifs de Xiaomi India après que l’agence indienne de lutte contre le blanchiment d’argent a découvert que la filiale avait violé les lois locales sur le change. Selon Reuters, les forces de l’ordre indiennes ont annoncé samedi qu’elles avaient récemment découvert que Xiaomi effectuait des transferts de fonds illégaux en essayant de transférer certains fonds sous la forme de redevances.
L’argent a été envoyé à trois sociétés étrangères, dont une sous la bannière plus large de Xiaomi. Les autorités ont découvert que Xiaomi a conçu les paiements pour son propre bénéfice. Les sommes énormes versées par la société mère chinoise ont été déclarées en tant que redevances, a déclaré l’agence.
Xiaomi aurait enfreint les lois indiennes sur le change
Après avoir découvert l’action de l’entreprise, l’agence indienne chargée d’appliquer la loi, ainsi que d’autres entreprises locales ont commencé à enquêter sur ses filiales en décembre 2021. Ainsi, elles ont accusé Xiaomi de fournir aux banques « des informations trompeuses lors de l’envoi d’argent à l’étranger ».
Cependant, Xiaomi a déclaré sur Twitter qu’il pensait que le paiement était légal. Il s’agit de redevances versées par Xiaomi India pour la technologie sous licence et l’adresse IP utilisées dans la version indienne du produit. La société a aussi déclaré qu’elle promet de travailler en étroite collaboration avec les autorités locales pour résoudre le malentendu.
Xiaomi détenait 24% de part de marché en 2021
L’année dernière, Xiaomi était l’un des principaux fabricants de smartphones avec une part de marché écrasante de 24%. Toutefois, comme de nombreuses entreprises chinoises en Inde ces jours-ci, elles sont obligées de naviguer dans des systèmes réglementaires qui rendent difficile l’acceptation des intérêts commerciaux de la Chine.
En outre, d’autres entreprises technologiques se sont aussi heurtées au système réglementaire du pays. Par exemple, en 2021, l’Inde a interdit temporairement TikTok à la suite d’un différend frontalier avec la Chine.