Xiaomi refuse qu’on lui prête des liens avec l’armée chinoise et répond par une plainte aux USA

Les entreprises chinoises spécialisées dans les nouvelles technologies étaient dans le viseur de l’administration américaine sous Donald Trump. Huawei a été victime de lourdes sanctions, l’obligeant à développer son propre système d’exploitation mobile, accusé d’espionnage pour la Chine et un refus complet de ses antennes 5G sur le territoire des Etats-Unis. Xiaomi a également été visé par l’administration Trump au mois de janvier, avant que Joe Biden ne soit intronisé 46ème président des USA. Le gouvernement avait prêté au constructeur venu de Chine une proximité avec l’armée chinoise puis décidé de le sanctionner. Une accusation que le principal intéressé réfute.

Comme le rapporte Reuters, Xiaomi a déposé une plainte contre les départements de la Défense américaine.

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Le constructeur chinois affirme ne pas entretenir de liens avec l’armée chinoise, expliquant que les sanctions à son encontre pourraient faire du mal à son business.

Xiaomi décide de contrattaquer après les sanctions américaines

Xiaomi est désormais blacklisté par les Etats-Unis, qui pensent que le constructeur est proche de l’armée chinoise. Mais ce dernier n’entend pas se laisser faire et dépose plainte contre la Défense américaine. Xiaomi juge cette sanction illégale et demande son annulation, précisant ne pas être proche de l’armée chinoise. La firme explique également que 75% des décisions sont prises par ses cofondateurs, qui n’entretiendraient pas de liens du genre.

La firme chinoise pense qu’être associée à l’armée chinoise entache son image auprès des consommateurs et collaborateurs, provoquant des dommages colossaux à sa réputation qui pourrait ne jamais être réparée.

Mais ce n’est pas tout puisque Xiaomi juge que les sanctions à son encontre, obligeant ses investisseurs américains à quitter le navire, vont faire du mal à son business. L’entreprise explique qu’il pourrait voir son développement freiné sur un marché très concurrentiel, celui des nouvelles technologies.

Cette décision est l’une des dernières prises par l’administration Trump avant que Joe Biden ne devienne le 46ème président des Etats-Unis, le 20 janvier. Donald Trump a largement attaqué les entreprises chinoises et appliqué de lourdes sanctions à leur encontre. 

Pour le moment, Joe Biden n’a pas levé les sanctions à l’encontre des entreprises chinoises sur la blacklist.

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