Yara Birkeland, le premier porte-containers entièrement automatique

Plus tôt dans le mois, deux start-ups norvégiennes ont signé un contrat. L’accord concerne la construction du tout premier navire porteur de containers électrique et autonome. Pensé dans un souci écologique, le bateau ne sera aucunement polluant. Destiné au transport maritime de marchandises entre les villes portuaires du pays, il permettra de contourner le camion diesel. Cette nouvelle alternative écologique du transport routier a été baptisée Yara Birkeland.

Les travaux vont avoir lieu en Norvège, au sein de l’usine du constructeur aéronaval Kongsberg. Pour la réalisation de ce projet, ce dernier est en partenariat avec la start-up norvégienne Yara. L’entreprise est spécialisée dans l’industrie chimique, notamment dans la fabrication d’engrais.

Yara Birkeland

D’après le calendrier dévoilé par les deux partenaires, le navire sera opérationnel dès 2019.

Un navire sans équipage

Le nom du navire fait référence à celui de la start-up qui la conçoit, Yara, ainsi qu’à celui de Kristian Birkeland, un scientifique norvégien. C’était celui qui a élucidé le mécanisme de formation des aurores boréales en 1895.

Le Yara Birkeland n’aura pas besoin d’un équipage à bord, ni même d’un capitaine. Afin d’éviter les collisions, il sera muni de capteurs qui lui permettront de reconnaître les autres navires. Il sera ainsi capable de définir seul sa trajectoire. Un opérateur à distance pourra cependant prendre les commandes en cas d’imprévu.

Que du bénéfice

Selon ses constructeurs, ce navire à propulsion électrique permet une meilleure productivité. D’après leurs calculs, l’engin autonome permettra une économie de quarante jours de circulation de camion par an.

« Aujourd’hui, nous avons besoin quotidiennement de plus d’une centaine de jours (en temps cumulé NDLR) de temps de transport de camions pour acheminer nos produits depuis notre usine de Porsgrunn jusqu’aux ports de Brevik et Larvik depuis lesquels nous effectuons nos livraisons partout dans le monde », a souligné Svein Tore Holsether, le directeur général de Yara, mettant l’accent sur l’intérêt de construire ce navire.

L’idée sera donc d’ « accroître la productivité et l’efficacité, en permettant de faire fonctionner le navire 24h sur 24 et 7 jours sur 7 », a souligné Kristin Nordal. Ce responsable de la communication de la start-up a ajouté que « la chose sera tout à fait possible, d’autant plus que le chargement et le déchargement des marchandises seront eux aussi entièrement automatisés. »

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