Yuji Naka (Sonic, Balan Wonderworld) quitte Square Enix et envisage la retraite

L’illustre game designer japonais Yuji Naka, créateur entre beaucoup d’autres de la franchise Sonic the Hedgehog, a confirmé son départ de l’éditeur Square Enix fin avril dernier.

C’est une petite secousse dans l’univers du jeu vidéo japonais : alors que l’on célébrait son retour lors de l’annonce officielle de son dernier projet Balan Wonderworld en 2018, le célèbre programmeur pourrait bel et bien ne plus diriger le développement d’un jeu à l’avenir.

crédit YouTube

Une triste nouvelle qui pourrait bien mettre un point final à une carrière qui remonte à 1984. Le game designer a ainsi laissé entendre sur le réseau social Twitter qu’il pourrait “peut-être prendre sa retraite” à l’âge de 55 ans… Si Naka explique ne “pas pouvoir” dévoiler les raisons de son départ, le flop récent de son dernier projet Balan Wonderworld semble être l’explication la plus plausible.

Le jeu de la dernière chance

Dire que beaucoup d’espoir reposait sur Balan Wonderworld sonne comme un doux euphémisme à la vue de cette annonce. Très mis en avant par son éditeur Square Enix, Balan Wonderworld était décrit par Naka comme étant sa “dernière chance” à créer un jeu de plate-forme portant sa marque si distincte – autant dire que la marge de manœuvre était très, très étroite.

Balan Wonderworld signait également une nouvelle collaboration entre Yuji Naka et Naoto Ohshima, l’homme à qui l’on doit le design de Sonic l’hérisson. Et si le titre se démarque par sa direction artistique très marquée, l’univers de Balan a laissé les critiques et le public de marbre.

Le public est resté bras Balan

Si les chiffres de ventre internationaux n’ont pas été dévoilés par Square Enix, on sait toutefois que le titre a vendu moins de 2100 copies physiques au Japon comme rapporté par le magazine Famitsu en avril dernier. Balan Wonderworld n’a également pas réussi à se trouver une place au sein du classement des tops 30 des ventes numériques du Nintendo eShop au Japon et aux Etats-Unis, laissant entendre que le titre n’a pas vraiment su convaincre ces deux essentiels marchés.

Une performance également comparable sur le sol européen : Balan Wonderworld n’a également pas réussi à faire une apparition au sein du top 40 des ventes de jeux physiques au Royaume-Uni. Et si les chiffres français demeurent encore une inconnue à l’heure actuelle, on ne devrait pas s’hasarder à conclure que le platformer a bien eu du mal à répondre aux attentes de Square Enix. Seul l’avenir nous dira si Naka raccroche bel et bien définitivement les crampons…

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