Le producteur Eiji Aonuma a récemment reconnu que Zelda Tears of the Kingdom aurait techniquement pu sortir l’année dernière, mais qu’un lancement en 2022 en serait revenu à mettre sur le marché un titre potentiellement bourré de bogues.
Par sa capacité à façonner des titres hors du temps, Nintendo peut se permettre de retarder le lancement de telle ou telle production, sachant que celle-ci trouvera fatalement son public le moment venu. Cela s’est récemment vu avec le cas d’Advance Wars 1+2: Re-Boot Camp, à la sortie repoussée alors que la guerre en Ukraine occupait grandement l’actualité.

Dans le cas de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, exclusivité Switch, Nintendo n’a jamais communiqué de date de sortie précise sans s’y tenir. On attendait certes cette suite de Breath of the Wild plus tôt, car le producteur de la saga Eij Aonuma s’était courbé l’an passé pour se faire pardonner d’annoncer un report. Mais même à ce moment-là, seules des fenêtres de lancement étaient mentionnées jusqu’ici.
Zelda Tears of the Kingdom : un report annoncé en mars 2022 alors que le jeu était achevé
Dans une entrevue accordé à The Washington Post, le même Eiji Aonuma a fait une confession. Quand, en mars 2022, il avait pris la parole pour annoncer que Tears of the Kingdom allait mettre un peu plus de temps avant de se découvrir sur le marché, le développement du jeu était en fait achevé à 100%. Pourquoi ce délai ? La réponse est pourtant évidente pour un cadre de Nintendo :
“[Un report a été annoncé] pour s’assurer que tout dans le jeu était à 100 % conforme à nos normes”.
Le producteur a ajouté que la vidéo dans laquelle il exposait les mécaniques de Tears of the Kingdom pendant une dizaine de minutes avait été une décision prise à la dernière minute. Au sein de Nintendo, il avait ainsi été relevé un certain manque d’enthousiasme du public après la diffusion d’une précédente bande-annonce.
“Les gens n’avaient pas encore compris les éléments de gameplay ou ne savaient pas où se trouvait le plaisir de jeu”.
On sait donc qui remercier pour avoir permis de localiser le point Z.
Source : The Washington Post